En train de lire «L’âge du Capitalisme de Surveillance» de Shoshana Zuboff, je médite…
Passionné par l’informatique depuis plus de 40 ans, j’ai pu vivre une bonne partie de son évolution et plus particulièrement les débuts de l’Internet vers les année 1990. Cet outil qui, selon son inventeur Tim Berners-Lee, avait pour but de faciliter le partage d’informations, de fichiers et de courriers électroniques, a gentiment évolué à partir des années 2005 vers une machine qui prend le pouvoir sur nos vies. Le Big Brother de Georges Orwell, imaginé en 1949 déjà, existe plus que jamais au travers des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et je suis très triste de cette évolution qui met en évidence à la fois le côté pervers et la faiblesse de l’être humain. Le pervers, ce sont ces grosses entreprises qui ne cessent de récolter nos données et influencent nos comportement et notre façon de penser. La faiblesse c’est de ne pas se méfier, c’est le «je n’ai rien à cacher», c’est le côté mercantile des «influenceurs» dont le seul but est de se faire de l’argent sur le dos des accros des réseaux sociaux et de nos ados. Nous serions étonnés de savoir à quel point l’industrie numérique exploite un marché dont nous sommes la matière première et comme l’Internet connaît notre personne et ses habitudes.
… plus de 800 pages dont 150 de notes, une référence pour toute personne concernée par le XXIe siècle.
Philippe T.